La grande roue

La grand Roue

Timides,

Quelques bourgeons de lumière

Dans les charmilles

Qui s’habillent de chants.

Limpide, l’eau de la rivière

Reçoit en agréant

L’onctueuse caresse

Du vent.

La jacinthe et le myosotis

Foisonnent leur envie

De clarté printanière

La clématite vise les hauteurs

Et le muguet fait le bonheur

Juste quelques instants.

Saison des renaissances,

Mouvement des Présences

Enfouies dans le non-dit

Et le lourd oubli

Des hommes boudant

L’Aurore aux senteurs

D’éternité

Jusqu’à l’été des itinéraires

Chargés d’envies paresseuses

Et de sobres moments.

Puis s’ouvrage dans le silence

Des brumes automnales

L’habit somptueux des feuillages

Jusqu’au bout du sentier

Jusqu’aux berges de l’étang.

L’hiver enfin semble figer le temps

Le givre sur les fenêtres

Attire les enfants

Imaginant fées, fleurs

Et papillons

D’un autre Monde

Où la lumière féconde

Pulse le Vivant.

La graine ce trésor

En terre est enfouie

Patientant jusqu’à l’encor

Des fleurs épanouies

Alors même que le germe

De la guerre

Ne pourra jamais

Effacer la Vie.

 

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