Le bubon

Le bubon

Ce serait la fin de l’abondance ? Diantre, l’hôpital public, les infirmières, les agriculteurs, éleveurs, ouvriers, caissières de chez Leclerc, livreurs de Uber Eats vont écumer de rage. Pensez ! La fin de leur insouciance, leur abondance !

Monsieur le Président, si le Monde change, il ne faut pas s’adresser aux Françaises   et aux Français comme s’ils étaient en grande partie responsables de l’état lamentable de cette humanité. Cet état pitoyable sur tous les continents (en laissant de côté pour un instant le réchauffement climatique) est la conséquence logique de 2000 ans de violences et de courses, conquêtes du pouvoir, pour accumuler des « richesses » et dominer sans le dire (diplomatie) les autres. L’Histoire du Monde n’est pas celle de Stéphane Bern, qui s’attache à faire la révérence aux chasseurs alors que les peuples n’ont été que le gibier (sans historien). Or, si nous sommes (et je l’affirme haut et fort) dans une période de transition, c’est pour à la fois prendre en pleine figure les inconduites des « dominantis », exacerbées et dégoulinantes comme la sanie d’un bubon en même temps que nombre de consciences s’ouvrent à quelque chose de nouveau.  Le corps humanité se soigne.  Plus vous continuerez à croire à votre monde économique (1 milliardaire toutes les 30 heures) plus le bubon va sortir de pus. Jusque-là, l’être humain ignorait totalement ou presque qui il était. Qui il est. Que fait-il sur cette planète soi-disant bleue alors qu’elle est ecchymose). Vous, les hommes de pouvoir avez « conquis » ce joyau comme s’il vous appartenait alors que comme tout un chacun, vous n’êtes que pèlerins. Notre existence n’est qu’une parenthèse brève sur cette très longue écriture qu’est la Vie. En plus c’est le choix de l’âme. Il va falloir énormément de stoïcisme à certains pour jeter leurs habits d’apparat et leur langue de bois. Leur bagout grotesque devant des journalistes tout acquis à leur cause. Mais ce nouveau Monde qui se dessine offre une place royale à tout humain, quel qu’il soit. Pour beaucoup cela sera la lumière d’un diamant qu’ils portent en eux et attendaient son éclat chaque jour. En une fraction de seconde, ils découvriront ce qu’est le bonheur. Pour d’autres, s’ils s’accrochent encore et toujours à leurs prérogatives, en une fraction de seconde, ils découvriront ce qu’est la douleur. Le choix. Toujours le choix.

PS : Qu’est-ce qui n’est pas enseigné dans vos « Grandes Ecoles » pour avoir un Monde dans un tel état ?

Michel Labeaume

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