Galaxies
L’enfant qui sourit,
Un sourire de lumière
Et des yeux grands ouverts
Devant le sapin décoré.
C’est un instant illuminé
Autant pour l’enfant
Que pour soi,
Un instant commun
Un instant sans voix.
Mais savez-vous que ce pourrait être
Un enfant guerrier ?
Avec en guise de petit déjeuner
Un peu de drogue pour oublier
Le vol des mouches
Sur les cadavres putréfiés.
C’est un instant d’illuminés
Instant contre l’enfant
Pour des »Moi » egocentrés.
Et quand les enfants
Apostrophent les grands ?
Pourquoi les parents taisent ?
Parce qu’ils se sentent petits…
Petits face à la puissance
De l’argent
Face aux mots abracadabrants
Sortis de la bouche des grands.
Enfin quoi grands !
Sommes-nous si petits ?
Leurs paroles sentent vol !
Et nos écrits pestent !
L’enfant qui sourit
Un sourire de lumière
Et des yeux grands ouverts
Devant le ciel décoré.
La Nuit
Quand elle en a le pouvoir
Donne une image
De son éternité.
Mais savez-vous que ce pourrait être
Une nuit brumeuse
Où des volutes s’immiscent
Sournoises
Entre des tombes marbrées
Aux croix blanchies
Trônant une misérable
Immobilité.
L’enfant, petite étoile
En devenir
Vous le gardez en orbite
Autour de votre planète
Ecchymose.
Il veut devenir bleu
Il veut devenir blanc
Etre sorti du prisme
Pour vivre votre néant ?
Laissez l’étoile
Aller rayonner
Là où son cœur
Et son âme sont appelés.
Et continuez
S’il vous sied,
De surtaxer vos salaces
Surdoses de stupidités ;
Scorpions serpentés
Sifflant qui simulez
Des existences soupesées
Mais qui ne sont
Que pestilences
Et absurdités.
L’étoile est prête à décrocher,
Le grand saut va la projeter
Là où vos âmes sont appelées
Mais il leur faudra du temps
Elles sont bien trop encombrées.
L’enfant, petite étoile
En devenir
Hébète les « Aime »
Qui deviennent Mages
Et toute l’entière image
Se dilue
Pour montrer son vivant.
13 novembre 2011