Ensemble Viens, il y a paraît-ilDes germes de joieQui s’ouvrent sur les rivesDe l’Etant.Et des cascades de riresSont prêtes à exploserLeur éclat,La Source vient d’ouvrirSon cœur.Et comme ils ont ouvert le leurPlus besoin de lien,L’Unité est transcendéeEn une galaxie d’étoiles.Viens, il n’y a paraît-ilPlus de voileEntre leur vision des chosesEt le Vrai du non-temps.Nous leur montrerons la danseCelle des AuroresEt celle des Vents.Leurs devoirs de mémoireSont comme des miroirsBrisésPar ceux-là mêmesQui les ont encombrées.La valeur des guerriersNe montre plusQu’un seul écrinDuquel peut surgirA tout instantLa flèche du Verbe,Le trait de l’Etant.Les lingots de richessesFondent dans l’âme,Cette forgeIssu du fin fond des Temps.La seule, l’unique richessePour laquelle le cœurDoit battre dorénavantEst bien ce diamantQui n’a pour brillerNul besoin des armesMais d’une seule larme,Celle de l’Aimant. Et que dire de ceuxPour qui le refusDe la JoieEst le seul orgueil ?- Ils ont choisi le néant.Et que dire de ceuxQui touchent la matièreComme on caresse une idole ?- Ils ne touchent que du vent.Et que dire de ceuxQui veulent tout posséderEncore et encoreJusqu’au bout de leur soif ?- Ils se verront offrir le désertde leur solitudeet chaque grain de sableleur brûlera les yeux.Et que dire de ceuxQui veulent déjàConnaître ces nouveaux Cieux ?- Si la graine veut déjàêtre corolle,elle se brûle à son propre feu. Viens, amie la féeIl y a paraît-lDes germes de joieQui s’ouvrentSur les rives de l’Aimant. 21/11/2011