Constance Le Survol de l’EspaceDonne la propre dimensionDe l’être que nous sommesEt que sans cesse,Nous devenons.Aucun mot n’est capableDe décrire l’immense CitéPar sa majesté le SilencePrêt à couronner.Et toute vibrationVenue de la corde d’ArgentPorte aux marches supérieures,Celles du non-Temps.Non encore l’Eternité,Il en faut des présences,Pour y accéder.Mais que veulent doncDire vos maux ?Vos maux que vous saignez !Vous heurtez vos crânes imbécilesContre les hauts mursQue vous avez vous-mêmes montés.Vous piétinez vos erreursEn les nommant réalitésVous n’êtes que dans l’horreur,Il faut vous déplacer.Je sais, vous allez direC’est beau, c’est bien écritEt retournant vos faces grimaçantesVous cracherez quelques glaires de mauxCar au SilenceVous préférez vos cris.Le cygne parle :Il dessine sur l’ondeScintillanteLes notes d’un langageEt qui, se mêlant à la PrésenceEntonnent le ChantD’un précieux rivageOù attendent des bergers.Il y a ici et làQuelques oui bien placés,Artistes, danseursEt musiciens,Sculpteurs, maçons,SDF, hommes de rien,Très peu de haut placés(Ils n’ont pas le couragede tout laisser tomber)SDF, hommes de bienAvec l’âme et le cœurForgés dans les karmasIls vous tendront la mainEt vous suivrez leurs pas. M.L.