Bl’âme Il ne faudra rien conserver de ces robes,Ne serait-ce qu’un simple lambeauNi même reliques, ni même opprobresAyez la mémoire nue, et vous serez beaux !Temples, églises, synagogues, mosquées, cathédrales ?Pensez-vous sincèrement que le SilenceDoit être encore enfermé ?Pensez-vous, à tenir le bâton de l’humbleA la tête penchéePouvoir atteindre le Graal et son sacré ?Alors laissez le SilenceA travers vos âmes uniesSe déverser.Alors laissez l’Amour cette Essence-CielMultiple briser les egoLaissez-le vous comblerQuand bien même vos pas donneraientLa chuteElle serait salvatriceCar ici pour réfréner.Cessez enfin de ne voirAu bout de votre destinQue cette mort,Ce néant de rien.Faites de votre d’œil,Un autre regardPour un autre chemin.L’autre côté, cette fenêtreA peine ouverteSur un grand mystèreEt presqu’aussitôt refermée.Il serait temps de passer à autre chose.Si cette tige porte des épines,C’est qu’elle veut des roses.Et pourquoi ne pas briser ce temporelQui dégrade votre propre grandeurAfin que sur des chemins de labeursPlus de mains répondent à vos appels.Il est vain d’être vêtuDe lumières et d’apparatsSi dans votre être un bas orgueilEt l’OmbreVous dessert pas à pas. A quoi vous sert doncLe fait de vous montrerSi grand et si hautAlors que derrière vos penséesLa Conscience vous murmure :Tu es atteint du « Si bas ».Et quand vous voilà au bout de l’existence,Vous voilà au regard larmé,Vous décernez à votre passé votre rancœurEt pire qu’une médailleElle atteint votre cœur.A quoi vous sert de profiterSi au bout du compteVous n’avez plus rienQue le poids de vos erreurs ? Mais oublions tout cela.La grande Danse et le grand FestinSe préparent à enrichirCeux qui ont tout,Et ceux qui n’ont rien. Mais pour ceuxEncore dans la peine-ombreIls en sortiront sans encombreSi de l’Amour ils auront encore faim. M.L.