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Twala
Ne lave pas tes mains,
Du moins pas encore,
Elles sont devenues trésor
D’avoir caressé
Tant les misères criées
Que les larmes
Silencieuses.
Où vont les rêves
Des sommeils
Aux ventres vides ?
Quelle nourriture
Pour les pouvoirs impavides ?
Puissent ceux-ci ne pas sombrer
Dans les ténèbres,
Il est des mains de lumière
Pour combler leurs carences
Et embraser mille peuples
Pour n’en faire qu’un.
Ne lave pas tes mains,
Du moins pas encore
Elles sont devenues trésor
Pour l’amour des tiens.
M.L.