Nauséurne.
On peut très bien se poser la question
Sur l’ignorance des Nations
Comme une autruche
La tête dans le trou.
On peut très bien se dire enfin
Que la politique et ses partis
Divise à grands coups de fric
Les peuples assommés
Par des idées de fous.
Il y a autant de larmes
Et de perte d’espoir
Dans la poche droite
D’un malheureux
Que dans celle de gauche
Et surtout dans ses yeux.
Il y a autant de miettes
Et de poussière
Dans la poche droite
D’un miséreux
Mais aussi dans celle de gauche
Et surtout chez les vieux.
Le monde se déchire
Les pouvoirs sont tremblants
Ils perdent leurs désirs
Gaïa ne fait jamais semblant.
Une autre main
Un autre bras puissant
Lèvera l’Outil
Pour briser votre temps
Et les consciences r’éveillées
Impulseront leurs joies
Les lourds seront balayés
Par l’incohérence de leur foi.
Il y a autant de riens
Dans la poche droite d’un pouilleux
Que dans celle de gauche
Mais les enfants du Jeu,
De la nouvelle Ebauche
Lui tendront la main.
Dans une graine
Il y a plus de lendemains
Que dans une urne remplie
Avec des os et pour des chiens.
M.L.