Homme âge

Homme âge.
 
 
 
Sur les rivages sombres  de la solitude,
Il y a une source cachée
Et tant que ton regard clé
Ne la fera pas couler
Elle restera ce lac de ténèbres.
 
Sur les rivages sombres des guerres,
L’écume ensanglantée
Vomit des corps
Et pour s’en parer
On érige des monuments.
 
Sur les rivages sombres des politiques,
Du bois mort et déchiré
Jonche le sol
Et ça et là des langues déliées
Cherchent encor à le cracher.
 
Sur les rivages sombres des financiers,
Des liasses de liquide
En hautes vagues viennent submerger
Les gras baigneurs.
 
Et loin, tout au loin  derrière
Mais aussi devant,
Un Silence est enfoui
Depuis la nuit des Temps.
Sur les rivages du Vent
Il est soufflé par le désert
Des refus
Et celui de l’Un fini
Mille et mille maux
Ne suffiront jamais
A le combler
Car ce qu’il veut
C’est que l’homme
Cesse de se noyer.
 
Le vol du prédateur
Est si lourd
Tellement sûr de lui
Le Cri du Silence
Est à l’Heure
Il est mûr de Vie.
 

 

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire

Anti-spam