Péremption

Péremption

 

Et si j’allais cueillir au bout de la vallée
Un brin de lumière surgi du Néant
Sans pour autant l’arracher
Car il me serait offert
J’irais le poser dans vos ego alourdis
Afin qu’il éclaire ce qui est plus grand.
 
Et si j’allais cueillir au bout de ce monde
Une geste de mains venues d’enfants
Qui en voyant vos passés mémoires
Et fatigués de leurs devoirs
Veulent chanter autrement
 
Et si j’allais cueillir au bout de cet Univers
Là où l’Un Visible est remarqué
Le voile en étant  la poussière
Des maux et  des horreurs,
Quelques fleurs de lumière
Et les semer dans vos cœurs
Afin qu’ils pulsent la Vie !
Peut-être n’est pas l’heure
Mais ne me manque pas l’envie.
 
Et si j’allais dire à vos politiciens
Qu’ils marchent dans un espace en friche
La récolte est terminée,
S’y lève l’ivraie,
Une ère se termine,
Autre chose est  à semer.
 
Et si j’allais dire à vos banquiers
Que ce qu’il y a de plus précieux
Est si flagrant et si beau
Qu’ils ne le voient pas !
Est aveugle celui qui a le regard
Posé sur un lingot d’or
Car il perd le sens du Chemin
Et se trouve en désaccord
Avec le sommet de ses demain.
 
Et si j’allais ne plus écrire
Peut-être serait-ce mieux
Mais j’ai tant à vous dire
Je suis un livre pieu
Enfoncé dans l’Accord Naissance
Enraciné dans la Terre Puissance
Et s’éclot l’âme ainsi ouverte
La corolle est d’ Eux Venue.
 
 
 
 
Le désert de vos âmes n’est pas muet
Il clame son Silence
Et vos cris s’y noient, s’y enfoncent
Mais ne peuvent le violer.
 
En face de la chute,
Il y a toujours moyen
De se  retourner.
Aucune crainte derrière
Le monstre est devant
Il attire comme un Aimant
Mais n’est rien d’autre
Qu’un  puissant Néant.
 
 
 

 

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire

Anti-spam