Ici et là sur une terre détrempéeDes graines éparpilléesPar le souffle du Silence. Et les pas même lourdsOnt la confiancePour pèlerinageEt les mains calleusesRécoltent les creusets de vieQui seront ailleurs à semer. Coccinelle sans souciVole et se poseEt se reposeEt propose à la lumièreCrépusculaireUn peu de vie. Et les mains calleusesRécoltent les creusets de Oui. Les traces de pas restent un tempsPour s’inscrire dans le grand livreDe l’éternité.Le corps est fatiguéLes paupières sont lourdesMais nul autre bagageQue la certitudeEt nulle autre certitudeQue la Joie. L’horizon est-il mourantOu bien naissantOu sans cesse est-il glissantVers les vagues apportantDes baisers d’écume ? Lors du premier sommeilDe cette voyageuse anonymeIl sera là PoséidonA laisser devant le corps endormiDes traces de son tridentPour orienter la Vie. Et je tairai les larmes d’HermèsPuisées dans sa foiDe savoir la voyageuseSur sa nouvelle Voie.Il a fermé la porte des enfersEt guide, grand MessagerTout être qui veut marcherAvec lui vers la NaissanceDu Label Humanité. M.L.