Les yeux de l'âme

Les yeux de l’âme
 
Ce ne sont que banderilles
Piquées ça et là
Sur le dos de la bête :
Cette immense imbécillité.
Dans l’arène des pouvoirs
Et des funèbres raisons
Les César gladiatisent
Les fausses libertés.
Ce ne sont que combats poursuivis
Dans la brièveté de leurs errances :
La vie est courte
Il faut en profiter.
Ce ne sont que guerres
Plus sournoises car sans canons
Ce ne sont que pouvoirs
Déformés
Et fortunes
Informées
Pour s’asseoir au-dessus
De la fange humanité.
Ce sont aussi ces visages cachés
Par les mains de la honte
Et de la perdition
Ce sont aussi ces engins
Piégés
Par des mains sanguinaires
Pleines de « sans »
Car elles n’ont pas saisi
Que nul assassin au Monde
Ne peut ôter la vie.
 
C’est aussi cette oraison
De celui qui part s’isoler
Dans la solitude
Et va découvrir
En pleurant de joie
La Force et l’Immensité
De la Foi du Silence.
 
C’est aussi cet enfant
Qui tient la main d’un grand
Et avancent en souriant
Le grand lui montrant
Le bel horizon.
 
C’est aussi cette croyance
Qu’il faut essuyer
Sur le miroir :
Futile poussière
Devenue vaine
Après tant d’années.
Car le Miroir à Présent
Reflète le savoir et sa raison :
Le sourire sourit au sourire
Et Hamlet n’a plus de raison
De se poser
L’éternelle question.
 

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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