La grande danse

La grande Danse
 
 
 
Quel est ce tremblement
D’Agir
Qui secoue ce grand corps
Malade ?
Et ce tsunami de Silence
Qui s’impose
Alors qu’encore bien loin ?
Cet océan d’Oh
Susurré au cœur
Des âmes de Vie…
Quel est ce grand corps
Qui pousse son cri
Secouant son envie
D’être au diapason
Pour rejoindre enfin
La passion du Chant
Cosmique.
Les sismographes sont immobiles
Car la science est figée
Cette Terre est ecchymose
Elle veut à nouveau s’azurer.
Nul slam
Pour l’islam
A signifier
La suffisance
De sa salacité
Suffit à l’Outil
Pour le sacrifier.
Nul slam
Pour les croix portées
Portées dans la lourdeur
Des pouvoirs temporels
Et armées
Pouvoirs armés de guerre
Et de bêtises
Ce tout qui n’est plus rien
Doit s’oublier.
Nul slam !
Pour les temples ouverts
A tous les vents
Où s’engouffrent
Des stèles
Et des mémoires
Encombrées de monuments
Et trop de bras armés
Et trop de murs lamentés
Nul slam
Dirigé
Vers des Bouddhas brisés !
Ils n’étaient que pierre
Le Vrai est toujours
Dressé.
 
Le cycle empois(s)onné
Va se refermer.
Le tsunami à l’horizon
Aussi puissant que léger
Va couvrir
De sa nudité lumineuse
Le lourd poids
Des incohérences
Et au néant les donner.
 
Juste un petit slam
Pour vous saluer
Enfants du Silence
Qui avez œuvré
Suppliant la Présence
De vous suppléer
Quand l’air parfois
Par trop sulfuré
Sentait le serpent
Glissant dans le sournois.
 
Juste un petit slam
Aux creux des mains unies.
La grande Danse
A besoin de rythme
Pour s’enfanter.
 
Michel Labeaume 18/01/2011

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire

Anti-spam