L’Echelle j. Ce serait un Noël quotidienAuquel chaque jour, chaque matinUn peu d’amour, un peu de vinLui donnerait son sens premier :Co-NaissanceEt s’en abreuver.Ce serait un horizon lointainQu’importe la distanceSeule sa présenceEn donnerait le lien.Ce serait un désert éventréPar des tournoiementsDe vents joueursEt auquel vos yeux dardeursDonnerait l’EnfinPour le fertiliserA chacun de vos pas.Et sans vous retournerSavoir l’EdenCe grand jardin de CertitudeQue vous aurez laissé.Ce serait une guerre sans merciA laquelle sa décrépitudeDéclenchée par votre MoiSerait montrée du doigtPour montrer la Vie.Ce serait l’ego démanteléComme l’arbre des penséesLaisse tomber ses fruitsComme l’écran où tout s’inscritSe brise sans un bruitDans le grand vide du chaosEt de voir à PrésentD’écouter autrementDe palper chaque instantComme la Vie fait l’UnVotre esprit rugirait son silenceDe l’avoir découvert en présenceDe votre joie sans fin.Mais hélas, votre regard et vos penséesSont ce lierre envahissantLe tronc.Vous n’avez devant vousQue cette réalité que vous créez,Utopie des tréfonds.Et vous traînez vos savoirsDans une boue de convictions. Quelle est donc cette grandeurQui vous laisse au bas de l’échelle ?Quel est donc cet orgueilBrandi tel un sceptre sans façonEt vos rictus comme munitions ? …. Et du Silence : Vous pourriez accomplir quelques milliers d’auroresMais pour un seul jour.Vous avez en vous un trésor,Servez-vous en : Il est Amour. …. Et je jouerais de ma conclusionEn vous disant ceci :Vous me semblez cet enfantQui, recevant le jouet,Le jette au loinEt se saisit du carton. M.L. 23/12/2011