Pandore sans bagage

Pandore sans bagage.

 

 

                Finalement Vincent Bolloré n’est qu’une énième victime du système sociétal mis en vigueur depuis des décennies : former l’élite tant politique que financière et qui débarque sur le marché comme on installe une nouvelle machine à sous dans un casino. Finalement ces hauts fonctionnaires n’apprennent qu’à maîtriser une géopolitique afin de s’y glisser sans bruit et un sens des affaires dont le besoin de chacun d’entre nous n’est que le socle sur lequel ces gens érigent leur coffre. Finalement il en faudrait de plus en plus de ces hauts malfrats dont la chute au bout d’un certain temps finirait peut-être par secouer les neurones des médias et ceux d’une partie des peuples qui les soutiennent encore. Finalement, il ne faudrait pas grand-chose pour réveiller les consciences si ce n’est afficher dans l’actualité des vérités profondément enfouies au lieu de ces mensonges à la morgue soporifique. Finalement, il ne faudrait qu’une toute petite lumière dans le cœur du dominant pour qu’il se réveille et réalise que réussir sa vie n’a jamais été amasser, mais bien plutôt partager. Finalement, il faudrait une secousse intra-sismique dans l’ego d’un puissant pour qu’il tombe à terre et que sa chute l’oblige à se relever afin que du regard de son âme il se rende compte des morts qui encombrent sa demeure. Finalement, j’irai encore et toujours à l’aube raviver mon être en étant à l’écoute des premiers chants d’oiseaux, des bruissements des feuilles et du chatoiement des couleurs sur l’indicible beauté du Vivant. Finalement, j’irai encore et toujours dans un village inconnu m’asseoir à une table dans un bar et regarder et entendre et admirer ce creuset de vie parcouru de brèves de comptoir, de rires et de chuchotements. Finalement, j’irai encore et toujours à l’audace de lancer une conversation avec un promeneur, ou un vieux couple assis sur un banc, lui souriant en caressant son chien et tenant la main de sa compagne, ô sublime instant gravé dans le céleste. Finalement, s’ils ne savent pas où est la vérité, je continuerai inlassablement à en distiller de ses gouttes avec mon clavier. Finalement, il y aura toujours pas loin de nous, un bâton servant de perche afin de secourir ceux qui s’enfoncent dans la tourbe nauséabonde de leurs existences stupides. Le temps s’est fait mes rides dit l’ancien et dans son ciel intérieur il admire son jardin où des milliers de fleurs s’ouvrent à l’éternité. Il en faudrait beaucoup plus et plus encore de ces rides pour empêcher le sourire de rayonner. Il en dit plus long sur la Certitude et la Confiance qui telles 2 ailes emporteront un jour nouveau l’homme nouveau vers son horizon de beauté.

 

M.L.

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