Un perceptible

Un perceptible
 
 
 
Si le silence
Vous pouviez en analyser
Le contenant
Car rien n’est vide
Il y a toujours
Quelque énergie
A la fois derrière
A la fois devant
Et même au cœur
Du non-temps.
 
Si les cris de souffrance
Vous pouviez
En analyser le raisonnement
Au lieu de rester des cloches
Qui résonnent creux
Car de bien peu
Vous dites c’est suffisant.
 
Ces souffrances sont des âmes
Trop longtemps enchaînées
Et qui veulent à présent
Libérer cet Amour
Libérer la liberté
Du Geste
Et de l’Aimant
Cet Amour trop longtemps retenu
Cet Amour trop dedans.
 
Si vos paroles inutiles
Vous pouviez les relire
En faisant quelques pas
En arrière
Et en regardant la roue
De vos réflexions
Tourner dans sa cage
Dans laquelle vos miettes
Restantes et séchées
Vous suffisent à votre avidité
De peur d’une autre réalité.
 
Si vos places haut placées
Et maladroitement
Placées beau
Vous pouviez leur donner
La vraie valeur
Qu’elles méritent
Ce ne volerait pas haut
Et ce ne serait qu’un piteux remède
Un mauvais médicament.
 
 
Si la brume sur l’étang
Tremble un peu
Du vol de l’oiseau
Qui l’embrasse
 
Si la lumière du soleil
Traverse les frondaisons
Pour désigner de ses rayons
Le sol d’une Terre pas encore bleue
Car toujours ecchymose
De vos pas de vieux jeux
 
Dame Nature est à la fois
Une simple rose
Qui s’écartèle dans le vent
Et un grand arbre silencieux
Enracinant son esprit
Ave force et envie
Et perçant les nuées
Pour remercier la Vie
Et vous n’êtes encore
Que de petits gnomes
Armés de vos déraisons.
Réapprenez à aimer
C’est la seule façon
De construire
Une nouvelle Maison.
 
 
- Ne serais-tu pas un peu sévère
Avec tous ces mots ?
 
- Comment puis-je faire autrement
Pour heurter leur ego ?
 
 
12 mai 2011

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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