Vagues à bonds. Au nom de quoi au nom de qui ?Ces mains ouvertesDevraient-elles se fermer !Vous ne voyez rienDe cette marche déjà bien avancéeCar vos volets comme vos paupièresSont trop lourds à bouger.Vous n’entendez rienQue le bruit clinquantDe vos milliards de sommesQui en endorment des millions.Vous ne montrez rien d’autreQu’un fat rictus grifféVoire un rire à peine voiléVotre refusEst une burqa bétonnée.Vous ne savez pas encoreQue prendre du recul c’est ce que l’on faisait ?A présent c’est au milieu de vousQue l’on se défoulePour mieux vous toucherLes uns et les autres ;Afin que le chakra de vos mainsRenouvelle sa luminosité ;Et que tombent enfinVos bâtons de maréchauxDictatorisés.Et pendant que les pédantsPersiflent de leurs piteux penchantsPétulant les peuplesEmpapaoutés,L’apôtre « innocent »Tout d’amour veloutéJubile les jeunessesEt la JoieDe son JoaillierJugeotant les jobardsEt jocrissesEt leurs jérémiadesInjustifiéesEt barbote enfinDans cette béatitudeBercé et balancéSon baluchonD’amour baladinEt balladéPrêt à s’ouvrirPour y puiserLa nouvelle Semence.