SDF Des pas de traversAu travers des pasVoilà la financeTrébuchanteAu travers des pasDe ceux qui titubentEt meurent de froid. Toute main tendueVers l’autreEst un geste pour soi. Les mains de la financeOnt l’arthroseEt attendent un geste vers elleVoire un geste véreuxPour elle, c’est une loi. Il y a du merveilleuxDans une pluie abondante :C’est de se demanderComment font les papillonsPour se protéger ;Vie brève et virevoltante :Ils ont le secret de la beauté. Il y a de l’horreurDans l’humanitéCe ravin sans cesse creuséEntre les riches et ceux qu’ils ignorentEt qui les nourrissent toujours et encoreVie longue et insolenteComme ces monuments de guerres marbréesA la gloire de victoires soi-disantMais en réalitéA la non-gloireDe ceux qui les ont fomentées. Mais le sourireEst celui qui doit tout engendrerEt le rire doit l’accompagnerAfin qu’enfin toutes les mainsSoient tendues vers les autresEt que la ronde ainsi danséeEfface à tout jamaisToutes les lourdeurs du passé.