Rêve de Gaïa

Le Rêve de Gaïa

 

 

 

Je me laisse emporter par ces gens

Qui suivent pas à pas le grand Vent

Du Silence

Et,  brisant les noires consciences

Fait plier la fleur nouvelle

Et tomber le vieil arbre orgueilleux.

 

Je me laisse aller dans le grand Fleuve

Aux impétueux mouvements

De joie

L’Oh seul surprend le Guide

Qui est en Soi.

 

Et qu’auront-ils ces fomenteurs

De complots et aux minois

Gominés et graveleux

S’ils refusent la Foi ?

 

Une montagne de souffrances

Et de gravats.

 

 

Je me laisse aller prendre la main

De l’enfant miséreux

Et ensemble avec comme

Simple nourriture

Une  nouvelle Joie.

 

Je me laisse partir

En tournant le dos,

Sans   jamais me retourner

Vers les monstres financiers

Et leurs utopies acérées

Baignant dans la sanie

De leurs bubons percés

 

 

Je me laisse marcher

Tenant dans ma main droite

L’invisible bâton de pèlerin

Et derrière moi sur le chemin

Des milliers de fusils brisés.

 

 

Ils n’auront vécu

Que le court moment

De la graine qui éclot

Pour ne rien donner

Si ce n’est un humus

Pour la nouvelle Réalité.

 

Les insensés assassins sournois

S’insinuent à sans cesse

 Serpenter dans la haine

Et le sang de leurs chaînes

Se répand dans leur foi.

 

Continue Artiste !

Ton Œuvre quelque part

Est la Loi !

Qu’importe le prix

Elle est bien le Fruit

Du plus bel Arbre

Qui est en Toi.

 

L’automne se glisse

Sous l’aurore toujours précieuse

Comme une feuille morte

Susurrée par le vent

Et bientôt les nouvelles couleurs

Du Temps

Annonceront

L’Eternité.

 

M.L.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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