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Persée à l’Olympe.
La vue semble irrréelle
Tant sa beauté excelle
En tous points : Lumières, couleurs,
Filigranes, mouvements,
Un paradis ?
Que nenni,
Après avoir parcouru
Tant et tant de chemins,
Jusqu’à trébucher dans des ornières,
Jusqu’à pleurer devant la misère,
Et ragé devant l’insouciance des grands,
Après avoir rencontré les uns et les autres,
Les pouvoirs et les apôtres
Egarés dans ces labyrinthes incohérents,
Après avoir dit non à leur réalité,
Tout en cheminant vers l’indicible,
Là où la lumière prend sa plus belle plume
Pour décrire ce que lui dicte l’Essence-Ciel,
Là où il n’y a rien d’autre
Que le Tout
Là où les fourmillements de vie
Sont si riches de joies,
Que l’on ne parle plus
De Foi :
Elle est racines,
Elle est cœur pulsant
L’énergie d’Amour,
Elle est jusqu’à s’ancrer
Dans le Silence puissant
Qui conjugue ses mystères
Avec l’Océan des infinis,
Et fait admirer à celui
Embarqué dans ce voyage
Les milles et un rivages
Où la vie semble irréelle
Tant sa beauté excelle
En toute éternité.
25/02/2018