Lettre Et pourquoiN’y aurait-il pasCet instant présentDepuis que nous sommes tantDe mains ?Et qui ne connaissent du TempsQue de ne plus serrer les poings. Et pourquoiN’y aurait-il pasCette brise se faufilantDans vos méandres d’illusionsPlus d’évangiles, ni de missions !Rien que cette briseEmportant les mauxEt seul soit le SilenceS’immisçant dans les souffrancesPour atteindre plus haut. L’on ne peut se gausserOuvertementSans être soi-mêmeFace au Miroir. Ce recommencementQu’est votre HistoireEst dans l’Ether miné. Sentez-vous ce vent de liberté ?Ce tsunami de corps fatiguésDe ces haines, ces guerres diplômées,Ces naguèreCes pouvoirs dictésPar des ego sanglésDe futiles grandeurs ? Entendez-vous l’heurSonner ?Les aiguilles ont finiDe tricoterVos haillons.Le temps de la briseDécouvre votre nudité.L’argent ce fléauNoie le poisson liéLes grands financiersSentent leurs aileronsS’immobiliserDans le marasmeDe leur béton. Et pourquoiN’y aurait-il pasDe ces tant d’anonymesQui n’ont dans le cœurQu’un seul Oui,Qu’un seul NomVos causes viennentDe vos déraisonsEt ne connaissent du tempsQue de serrer les poings. Il serait temps pour vousD’aller un peu plus loin.