Une roulade de ventFaisant danser les pâquerettesDans leur verdoyanceDe Vie. Et l’écheveau humainEnsaignant sa lourdeurMais le refusSe réfugie dans le coin. Le mai des nidsBien à l’abriDes enviesEt la faim pépie. La réalité est souvenanceD’histoireLes enfants encombrésDe mémoiresN’ont plus de placePour le « Je ». Les boutons de roseFerment l’habit.Quand sera l’instant venuLes corolles n’auront plusQue s’offrir la lumière. Sur le cadavre, des mouches virevoltent.On ignore en passantFatiguée la révolteD’éparpiller le sang. Mais le temps est venuD’offrir au grand PrésentDes futurs d’AvenirPar des joies, des mains tenuesDans celle de l’autreEt la chaîne ininterrompueLie le Serment.