La grande ronde Là-bas, il y a des pas de dansesEt aussi de joieIl y a des couvertsQui frémissent leurs feuillesDe plénitude.Il y a aussi des solitudesQui ne le seront pas longtemps,Car la danse et la joieSont trop attirantesPour laisser les larmesCouler sur les jouesRidées par la tristesseEt le non sens.Là-bas, il y a des rires et des joiesQui appellentA participerComme dans un balDe débutantsMais qui faitQue sitôt entrésOn ressent une joie déjà connueMais oubliéeDepuis longtemps.Alors de participerOn devient acteurSur la grande scène de la VieEt sous les frondaisonsDes multiplicitésChacune deviendra en sorteUne fée ou unJoyeux lutinEt dans cette forêt de riresEt de bonheursOn ne cueillera pas les fleursQui fleurissent le sous-bois,On cueillera cellesQui sont en soiEt le chemin ainsiSera encore plus beauPour traverser la VieComme on traverse un océanPour atteindreUn rivage lointainMais qui appelle deSa démesureSa magnificence.