L’escapade de Poséidon. Je soulève tes pensées endormies.Je pose mon cœur.Il est leur oreiller.J’efface le dessin de ta bouchePour croquer un baiser.Mon émoi se perd dans la broussailleDe tes cheveux.Aussitôt une larme tombe sur eux.Et tes yeux, mon Dieu tes yeux :Deux pétales fermésSur des fleurs de lumière.Ma Mer(e) de son écumeVient caresser son rivage.Ma Mer(e) de son écumeVient caresser ton visage.Elle m’appelle..Alors je me retire avec ElleTe laissant à tes rêves.Ils seront le seul évangileQue je ne connaîtrai pas.Le souffle créateur m’envoie au loinLà où la PaixSe terreEn attendant l’Inspir. L’Ange de l’AuroreDéploie ses ailes.La femme se réveille.Quelle n’est pas sa surpriseEn voyant posé à côté d’elleUn trident d’argent.