Karma

Karma
 
Il a cassé le vase de Soissons
C’est dans toutes les mémoires
Des filles et des garçons
Qui connaît son nom ?
 
Ils cassent l’Humanité
Ce n’est dans les mémoires
Qu’après
Et marbré monumentalement
Mais qui connaît leur nom ?
Seulement ceux que l’on peut lire
Car ils sont gravés
Mais vite oubliés.
 
Il y en a que l’on connaît
Cà et là éparpillés
Dans la jungle de leurs négations
Cachés et ourdissant
De sanglantes actions.
Toutes ces aberrations
Ne s’anéantissent pas
A grands coups de décrets
Mais avec quelques milliers de mains
Empoignées
Avec le sourire
Qui doit les souligner.
 
Si l’histoire est un éternel
Recommencement,
Alors il faut recommencer l’Histoire
Pour parler d’éternité.
 
On ne triche pas avec la Vie
Mais avec soi-même
Et le poids ainsi porté
Est le bât qui blesse autant
Le fomenteur de négations
Qu’il tue les innocents.
 
L’utopie est de croire
Que notre réalité est une raison
Alors que c’est une déraison
Créée par notre utopie.
 
Un soir, par colère ou ennui,
Ou les deux à la fois
J’irai dans la forêt
Qu’il pleuve, neige ou vente
Et poserai la question
Pourquoi ?
La réponse je l’aurai
Elle ne sera pas colère,
Ni mots couverts
Elle sera Univers
De silences et de raisons.
 
La mort est un visage mystérieux
Mais la vie aussi
Et le mystère de la vie
N’est pas dans la mort
Qui soi-disant la finit
Mais dans la Loi
Indicible
De continuer à forger
L’être Grand :
L’être Aimer ;
 
Ce texte écrit
Ne sera jamais fini :
Il veut tout commencer
 

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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