Evidanses

Evidanses…

 

 

 

 

 

 

 

Sur la place des Mondes,

Le croque-mort est réveillé.

Encore prisonnier de lui-même,

Il ne cherche pas à s’évader.

Ici, tout est vivant 

En un vol silencieux,

L’oiseau-phœnix vient

Il se pose devant le vieil homme

Et secoue ses ailes.

Des gouttes de lumière

Eparpillées.

Le vieil homme, interloqué

Ne sait quoi faire

Quand soudain il ouvre ses mains

En coupe et la Terre y est posée.

L’oiseau a le bec à jamais fermé,

Sa nourriture est lumière

 Son langage est Silence

Mais son regard dit tout

Et le vieil homme comprend tout.

Alors il se penche sur notre Monde

Et s’il y pleure quelques secondes,

Il sourit et l’embrasse,

La Terre enfin, comprend l’éternité.

 

Restera -t’il ce vieil homme

A jamais libéré ?

Ou rejoindra-t ’il la Présence

Là où tout s’inonde

Dans un joie faconde

D’un Silence liberté.

 

L’oiseau-phœnix est déjà loin,

Il a rejoint d’autres Mondes

Ayant besoin du Verbe Aimer.

 

 ML

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