Erika

 

Erika
 
Le vent et les embruns
Etaient ma vie.
Mes ailes emportaient mon âme
Au-delà de l’horizon.
J’avais cette force
D4être oiseau.
J’avais l’amour
De vivre hors du temps
J’aimais le vent.
Et vint ce jour où Erika
Ce jour, je fus à cause d’elle
Embourbé dans le goudron.
Alors aux hommes actuels
J’ai envie de leur dire non
Mais mon cœur étant à l’espérance
Je n’ai plus de souffrance
Que de voir l’humanité
Sortir de son néant.
C’est une main d’enfant qui m’a repêché.
Il m’a emmené.
Il était si beau de me soigner
Que je me suis dit :
Les enfants d’aujourd’hui
Sont les hommes de demain
Qui garderont cette flamme intérieure
Qui les fait vibrer.
Ils garderont cette chaleur
Qui s’appelle Vérité.
Je ne sais si un jour
Je pourrais encore
Embrasser les nuées
De mon vol silencieux.
 
L’enfant unit ses larmes
A la mort de l’oiseau.
Une image lui vient,
Une image au fond de l’eau.
L’innocence n’a pas de colère,
Elle n’a qu’amour pour la Terre,
Pour la vie, pour les oiseaux
Et pour ceux qui meurent
A cause des armateurs
Qui salissent les océans.
 
 

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire

Anti-spam