Erika Le vent et les embrunsEtaient ma vie.Mes ailes emportaient mon âmeAu-delà de l’horizon.J’avais cette forceD4être oiseau.J’avais l’amourDe vivre hors du tempsJ’aimais le vent.Et vint ce jour où ErikaCe jour, je fus à cause d’elleEmbourbé dans le goudron.Alors aux hommes actuelsJ’ai envie de leur dire nonMais mon cœur étant à l’espéranceJe n’ai plus de souffranceQue de voir l’humanitéSortir de son néant.C’est une main d’enfant qui m’a repêché.Il m’a emmené.Il était si beau de me soignerQue je me suis dit :Les enfants d’aujourd’huiSont les hommes de demainQui garderont cette flamme intérieureQui les fait vibrer.Ils garderont cette chaleurQui s’appelle Vérité.Je ne sais si un jourJe pourrais encoreEmbrasser les nuéesDe mon vol silencieux. L’enfant unit ses larmesA la mort de l’oiseau.Une image lui vient,Une image au fond de l’eau.L’innocence n’a pas de colère,Elle n’a qu’amour pour la Terre,Pour la vie, pour les oiseauxEt pour ceux qui meurentA cause des armateursQui salissent les océans.