Ensemble

Ensemble
 
Viens, il y a paraît-il
Des germes de joie
Qui s’ouvrent sur les rives
De l’Etant.
Et des cascades de rires
Sont prêtes à exploser
Leur éclat,
La Source vient d’ouvrir
Son cœur.
Et comme ils ont ouvert le leur
Plus besoin de lien,
L’Unité est transcendée
En une galaxie d’étoiles.
Viens, il n’y a paraît-il
Plus de voile
Entre leur vision des choses
Et le Vrai du non-temps.
Nous leur montrerons la danse
Celle des Aurores
Et celle des Vents.
Leurs devoirs de mémoire
Sont comme des miroirs
Brisés
Par ceux-là mêmes
Qui les ont encombrées.
La valeur des guerriers
Ne montre plus
Qu’un seul écrin
Duquel peut surgir
A tout instant
La flèche du Verbe,
Le trait de l’Etant.
Les lingots de richesses
Fondent dans l’âme,
Cette forge
Issu du fin fond des Temps.
La seule, l’unique richesse
Pour laquelle le cœur
Doit battre dorénavant
Est bien ce diamant
Qui n’a pour briller
Nul besoin des armes
Mais d’une seule larme,
Celle de l’Aimant.
 
 
 
 
Et que dire de ceux
Pour qui le refus
De la Joie
Est le seul orgueil ?
-         Ils ont choisi le néant.
Et que dire de ceux
Qui touchent la matière
Comme on caresse une idole ?
-         Ils ne touchent que du vent.
Et que dire de ceux
Qui veulent tout posséder
Encore et encore
Jusqu’au bout de leur soif ?
-         Ils se verront offrir le désert
de leur solitude
et chaque grain de sable
leur brûlera les yeux.
Et que dire de ceux
Qui veulent déjà
Connaître ces nouveaux Cieux ?
-         Si la graine veut déjà
être corolle,
elle se brûle à son propre feu.
 
Viens, amie la fée
Il y a paraît-l
Des germes de joie
Qui s’ouvrent
Sur les rives de l’Aimant.
 
                                               21/11/2011

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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