De bien belles parcelles

De bien belles parcelles.
 
 
 
Ceux qui s’imaginent que la vie
C’est avoir
Font de tout ce fatras inutile
Un bunker inutile
Car leur peur est d’eux-mêmes
Et ainsi leur ignorance.
 
Moi je ne fais que cueillir
Çà et là
Que quelques brins
De nuages bleus
Dans le Chant
Entonné pour la
Cathédrale du cosmos.
 
Moi je ne fais que cueillir
Çà et là
Que quelques brins
De sourires
Dans le champ tumultueux
Des êtres.
Ils sont des graines fécondes
Pour tout un Monde
En devenir.
 
Dans les champs de bataille
Tumultueurs
Je ne serais jamais guerrier.
 
 
Je passe outre
Toutes ces maladresses
Même si je les dénonce
Je n’entre pas dans
Leurs combats
Ce serait idiot
De ne plus voir
Son propre horizon
Bouché par leurs
Déraisons.
 
Mais je ne peux
M’empêcher parfois
De dire à ces savants
L’œil collé au microscope
Pour croire ce qu’ils voient
Et voir ce qu’ils croient
Qu’il serait temps pour eux
De retourner l’instrument
Vers eux.
 
Mais je ne peux
M’empêcher parfois
De dire
A tous ces vertueux
La tête baissée
Regardant leurs pieds
De la lever à présent
C’est ainsi la meilleure façon
D’encenser le Ciel
Plutôt que la lourdeur du temps.
 
Mais je ne peux
M’empêcher parfois
D’embrasser par la pensée
Toutes celles et ceux
Qui comme moi
Ont choisi
De ne plus être vieux
Et de découvrir chaque matin
Un si bel Uni Vers
A construire de nos mains.
 
L’herbe et le fruit
Sont deux appels
Donnés par la Forge
Pour alimenter le feu.
Nourriture sacrée
Allant au réceptacle
De Vie,
Sais-tu qu’ils se gavent
D’illusions
Ceux qui n’ont qu’envie ?
Et toisent d’un œil torve
Les squelettes affamés
Sais-tu qu’ils se croient rois
Ceux qui se gavent
Mais ne voient pas le
Jour venant
Où la bile envahira
Leur bouche en un tourment.
Leur palais royalement envahi
Par ce qu’ils auront
Involontairement appelé
Les fera s’agenouiller
De honte et de dégout.
 
Mais je ne peux m’empêcher
D’aller jusqu’au bout
De ma route infinie
Car toujours un chemin
Dur et pierreux
Se découvrira à chaque étape
Et ce ne sera que mon
Bâton de pèlerin
Qui aura ma compagnie
Peut-être un peu aussi
Ces nuages bleus ou blancs
Peu importe le temps
Le soleil et la pluie
Peu importe le vent
Quand devant est la Vie.
 

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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