Constance

Constance
 
Le Survol de l’Espace
Donne la propre dimension
De l’être que nous sommes
Et que sans cesse,
Nous devenons.
Aucun mot n’est capable
De décrire l’immense Cité
Par sa majesté le Silence
Prêt à couronner.
Et toute vibration
Venue de la corde d’Argent
Porte aux marches supérieures,
Celles du non-Temps.
Non encore l’Eternité,
Il en faut des présences,
Pour y accéder.
Mais que veulent donc
Dire vos maux ?
Vos maux que vous saignez !
Vous heurtez vos crânes imbéciles
Contre les hauts murs
Que vous avez vous-mêmes montés.
Vous piétinez vos erreurs
En les nommant réalités
Vous n’êtes que dans l’horreur,
Il faut vous déplacer.
Je sais, vous allez dire
C’est beau, c’est bien écrit
Et retournant vos faces grimaçantes
Vous cracherez quelques glaires de maux
Car au Silence
Vous préférez  vos cris.
Le cygne parle :
Il dessine sur l’onde
Scintillante
Les notes d’un langage
Et qui, se mêlant à la Présence
Entonnent le Chant
D’un précieux rivage
Où attendent des bergers.
Il y a ici et là
Quelques oui bien placés,
Artistes, danseurs
Et musiciens,
Sculpteurs, maçons,
SDF, hommes de rien,
Très peu de haut placés
(Ils n’ont pas le courage
de tout laisser tomber)
SDF, hommes de bien
Avec l’âme et le cœur
Forgés dans les karmas
Ils vous tendront la main
Et  vous suivrez leurs pas.
 
                                   M.L.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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