Chant du Serein

Le chant du Serein enfermé

Par les cons et libéré de sa cage

Par le rêve d’une enfant

Sortie en haillons

Des gravats de la guerre

Et tenant dans sa main

Une graine d’éternité.

 

 

Sur une onde joyeuse

Palpée de main de Maître

Juste quelques vagues

Donnent le Vivant.

Aux couleurs aurorales

Le Silence est présent,

Se laissant griffer

Par les premiers chants.

De longs rubans de brume

Et des restes de nuit

Dessinent la magie

Avant de disparaître

Dans le Livre du Temps.

 

De dominants en dominants

Les linceuls sont les costumes

Et la lourdeur

Et la mort sont coutumes

Pour assouvir la soif

De ces forçats du Néant.

 

La vie est une enfant

Qui vogue sur cette onde

Lumineuse,

L’âme joyeuse

Et les rêves devant.

La vie est un matin

Quand la magie opère

Quand chacun se sent frère

De l’autre, même inconnu

Et lui sourit

A être vus ensemble

Au travers du feuillage qui tremble

Par le grand rayonnement.

 

 

 

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