Prémices

Prémices

Nous ne voulons plus consulter les résultats journaliers du CAC 40 mais contempler l’offrande qui nous est donnée avec l’horizon des Aurores et la beauté affolante des jours qui se lèvent pour embraser d’éclats les peuples aux sourires flamboyants. Qui ne jugent pas l’Histoire, ni le passé, et invitent au festin d’éternité autant les vieux pouvoirs que les grands banquiers. Qui font fi des devoirs de mémoire afin d’apporter à l’esprit l’Essence-Ciel signifié. En faire une source pour abreuver de lumière les désespoirs et nourrir l’illusoire d’une nouvelle réalité. J’ai connu ces deux pays qui cultivaient des fleurs et se faisaient la guerre à grands coups d’OPA et de parts de marché. A présent ils font des bouquets.  C’est terminé ces turpides années de mensonges proférés ouvertement à la limite de l’arrogance et du mépris affiché. La vérité sort du ventre de Gaïa la parturiente et l’enfant est montré. On ne peut plus le cacher dans un château pour le museler. La Vérité ne veut pas le trône. Elle veut nous y installer. Toi qui croyais à la pérennité de ces années de souffrances imposées sournoisement, te voilà bien interloqué. Alors suis-moi. Je vais t’emmener dans ces lieux de Silence où tu entendras le chant des firmaments à peine murmuré. Si aujourd’hui encore nos soignants sont pris dans les tentacules de la pieuvre avide de pourvoir et d’argent, demain ils auront découvert en eux des trésors pour guérir, des diamants pour soulager. Il n’y aura plus d’obèses accumulateurs de fumier. Oui car l’argent accumulé est ce fumier puant ne servant à rien d’autre qu’à l’afficher. Il sera distribué comme engrais pour pulser les nouvelles pousses gourmandes de clartés. Et des guerres ! Que dire des guerres ? Les mots les plus puissants sont écrits dans le Silence de Douaumont. Si pesants, si lourds, qu’on se tait en quittant les lieux où nos aïeux ont si souffert. Des guerres. Que dire des guerres ? On les a trop citées. Nous sommes tous frères et sœurs. Il n’y a qu’une race : l’Humanité (merci Jean Jaurès). Que n’est-il temps de l’afficher. Même aux postes frontières en lieu et place des miradors occupés par des tireurs prêts à tuer.

Oui, je prends de l’avance, ne supportant plus l’immonde qui abonde dans les journaux, à la télé. Vous pouvez me rire à la figure, me croyant doux rêveur face à cette bien noire réalité. Mais sachez que mon rêve j’en conçois quelques prémices en tant qu’augure de ce nouveau Monde à naître piétinant vos paraître et affichant déjà quelques lueurs à celles et ceux voulant le connaître et l’encenser. Que vos compétitions de tous bords soient les étincelles de conflits ne vous dérange pas trop mais sachez que l’échange et le partage descendront des podiums les trophées vieillots. La nuit arrive en faisant taire les oiseaux. Comme la guerre ? Que nenni. La nuit est pour les rêves de colombes traversant les champs de bataille en chantant le Renouveau, faisant cesser le vol noir des corbeaux.

Aux larmes ! citoyens ! larmes de joie en plantant des arbres qui nous désigneront le Haut.

Et l’on se rendra compte que c’était l’ignorance le plus lourd des maux.

Michel Labeaume

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